Janvier 2018 – Opportunités Nouveau Brunswick

La société néo-brunswickoise Prelam Enterprises nous parle de ses succès en matière d’exportation en Chine

JAN 8, 2018 |JASON BOIES

En décembre 2016, nous nous étions entretenus avec l’entrepreneur Luc Jalbert au sujet du succès de sa société établie à Moncton, Prelam Enterprises, et de ses produits de toilette Just’a Drop et Just’a Spray. M. Jalbert revenait à l’époque tout juste d’une mission commerciale en Chine dirigée par le gouvernement du Nouveau-Brunswick. La société a depuis lors remanié sa stratégie en Chine et elle a récemment annoncé une percée marquante au sein de ce marché de prime importance.

ONB a recommuniqué avec Luc Jalbert à la veille de sa prochaine visite en Chine dans le cadre de notre plus récente mission commerciale débutant le 13 janvier.

ONB : Votre entreprise a parcouru beaucoup de chemin depuis la mission commerciale de 2016. Parlez-nous de vos plus récents succès en Chine.

Prelam Enterprises Nouveau-Brunswick ChineM. Jalbert : Les produits de Prelam sont vendus depuis novembre dans les établissements d’Aolaigo, une grande chaîne chinoise de magasins de vente au détail. Nous avons décidé de concentrer nos efforts sur les emplacements traditionnels comme point d’entrée en Chine plutôt que sur le commerce électronique. Il existe dans ce pays une préférence très prononcée pour les marques internationales par opposition aux marques intérieures, à tout le moins au sein de la classe moyenne, qui est en expansion croissante. On y observe ainsi une vague d’établissements de détail se spécialisant dans les produits comme les nôtres, faits au Nouveau-Brunswick.

Nous venons tout juste d’obtenir la confirmation que nos articles seront offerts dans la chaîne de magasins d’un autre grand détaillant ayant son siège à Hong Kong, qui se concentre sur les produits étrangers de haute qualité. C’est une nouvelle emballante! Nous nous sommes réellement bien implantés dans cette région du monde. Nos visites en Chine avec ONB et le gouvernement provincial nous ont permis d’apprendre comment mener efficacement des activités dans ce pays. J’y ai désormais aussi d’excellents partenaires pour la distribution; ils veillent à livrer nos produits dans les délais et nous aident à effectuer le marketing et la promotion.

Il a fallu à peu près une année, mais l’excellent travail de tous les intervenants a rapporté.

Vous aviez mentionné au cours de notre dernier entretien que les ventes en ligne constituaient votre point de mire. Pourquoi être passé du commerce électronique aux détaillants traditionnels?

Nous avons déterminé que viser le marché en ligne en premier lieu aurait été une erreur parce que personne ne connaissait le produit. Les magasins traditionnels constituaient le point de départ qui convenait : l’approche est préférable pour sensibiliser les gens et leur permettre de voir et d’essayer nos produits une première fois. Nous nous concentrerons sur le marché en ligne au cours de la prochaine année, en tentant d’accéder à Alibaba, JD.com et d’autres acteurs en ligne de premier plan. Nous ferons aussi énormément de promotion ciblée sur les médias sociaux. L’essentiel est désormais de présenter le produit aux gens dans les magasins et de les inviter à l’essayer. Ils sauront ensuite quoi chercher lorsqu’ils magasinent en ligne.

À propos d’Alibaba, vous avez participé à un voyage d’ONB à Toronto l’automne dernier. Notre équipe d’expansion des exportations a participé au salon Gateway ’17 en compagnie de plus d’une vingtaine d’organisations néo-brunswickoises. Parlez-nous de cette expérience.

Les activités de ce genre sont essentielles. Gateway s’est avéré une expérience extrêmement intéressante et informative. Le salon nous a aussi énormément stimulés. Accéder à Alibaba ou à JD.com coûte cher. Ces plateformes sont dispendieuses, mais elles atteignent un immense public de consommateurs. Nous sommes actuellement en train de nous organiser pour être présents sur les plateformes de médias sociaux chinoises comme WeChat et Sina Weibo, et nous comptons obtenir l’appui de leaders d’opinion clés, des célébrités chinoises, qui pourraient nous accorder leur soutien sur leurs propres médias sociaux. Nous sommes également en train d’embaucher un consultant qui nous aidera à mettre au point une stratégie de valorisation de notre marque en Chine.

ONB partira de nouveau vers l’est cette semaine dans le cadre de sa vaste mission commerciale multisectorielle en Chine. Vous faites encore partie de la délégation. Qu’espérez-vous accomplir cette fois-ci?

Comme au cours des missions précédentes, nous espérons qu’ONB nous ouvre la voie pour le jumelage. C’est en fait l’objectif de la mission : découvrir de nouvelles pistes tout en renforçant nos relations existantes. Je suis optimiste. Je pense que ces nouveaux efforts de jumelage accroîtront les affaires et que nous apprendrons encore davantage comment faire des affaires en Chine.

On apprend quelque chose de neuf chaque fois qu’on effectue une visite. Nous avons, par exemple, appris des choses sur l’étiquetage depuis notre visite de l’an dernier. Les étiquettes doivent faire état d’une date de production et doivent être traduites. Nous achèterons et ferons chez nous les étiquettes de notre prochain lot – fabriqué ici à Moncton. Nous payions auparavant un tiers qui était chargé de créer et de poser les étiquettes pour nous. On apprend au fur et à mesure qu’on avance.

Il s’agira de mon quatrième voyage en Chine au cours de la dernière année; ces déplacements sont essentiels. La classe moyenne chinoise compte actuellement environ 300 millions de consommateurs et ce nombre devrait grimper à 500 millions au cours des 24 prochains mois. Prelam se trouve dans une excellente position : ces consommateurs adorent les marques étrangères, les premières critiques de nos produits sont très positives et les consommateurs de ce pays ne sont tout simplement pas habitués à des produits uniques comme les nôtres. Chaque fois que j’ai rencontré des acheteurs lors de notre dernière mission, j’ai été étonné de constater à quel point les gens semblent adorer nos produits. Un potentiel énorme s’offre aux entreprises canadiennes dans ce pays.

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